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Mois national de l’histoire autochtone

Juin est le Mois de l'histoire autochtone au Canada. C'est l’occasion pour les Canadien(ne)s de reconnaître et d'honorer la richesse de l’histoire, du patrimoine et de la diversité des Premières nations, des Métis et des Inuits (PNMI) du Canada qui continuent de prospérer malgré l'oppression passée et présente.

 

Pendant le Mois de l'histoire autochtone, nous célébrons les incroyables contributions des PNMI à la société, telles que les œuvres d'art de Norval Morrisseau et Annie Pootoogook, la musique de Jeremy Dutcher et Aysanabee, les films d'Alanis Obomsawin, les écrits de Lee Maracle et bien d'autres.

En plus de célébrer ces pionniers et pionnières, le Mois national de l'histoire autochtone nous permet de réfléchir à ce qu’il reste à accomplir pour parvenir à la vérité et à la réconciliation.

 

Dans son rapport de 2022 sur l’obligation de rendre des comptes en matière de vérité et de réconciliation, le Yellowhead Institute note que deux appels à l’action ont été réalisés en 2022, ce qui porte le nombre total d’appels réalisés à 13 sur 94. « À ce rythme, il faudra 42 ans, soit jusqu’en 2065, pour répondre à tous les appels à l’action », y est-il observé.

 

En ce début du Mois de l’histoire autochtone, nous vous invitons à célébrer, à vous informer, à réfléchir et à agir.

RAPPORT SUR LES SOINS DE SANTÉ DU SEPB- ONTARIO (Janvier 2023)

DES SOINS DE SANTÉ POUR TOUS ET TOUTES

 

RAPPORT SUR LES SOINS DE SANTÉ DU SEPB- ONTARIO  

(Janvier 2023) 

 

Quatre (4) fois par année, le SEPB-Ontario produit un rapport sur les soins de santé à l’intention des membres du SEPB. Ce dit rapport tient ces derniers(dernières) au courant des changements apportés dans le secteur des soins de santé et leur impact sur les travailleurs et travailleuses de la santé représenté(e)s par le SEPB. Notre prochain rapport sera publié en février 2023.  

La privatisation des soins de santé en Ontario – Partie 3

ARRÊTEZ LA PRIVATISATION DES SOINS DE SANTÉ EN ONTARIO!

Alors que le gouvernement Ford poursuit son plan visant à privatiser davantage le système de soins de santé de l'Ontario, il ne fait aucun doute que ce n'est pas la bonne solution aux nombreux problèmes de soins de santé que connaissent les Ontarien(ne)s. Le gouvernement Ford poursuit ses efforts de privatisation des soins de santé, notamment les soins à domicile, les soins de longue durée, les soins hospitaliers, les soins virtuels, les soins primaires, les soins de santé publics et les services médicaux d'urgence (SMU), etc. Lorsqu’on a demandé à la ministre de la Santé, Sylvia Jones, comment le gouvernement Ford prévoyait de faire face à la pression immédiate à laquelle le système de santé est confronté et comment il envisageait de le stabiliser, la ministre Jones a répondu que « toutes les options sont sur la table ». Plusieurs critiques ont été adressées au gouvernement Ford pour avoir laissé entendre que la privatisation accrue des soins de santé était contemplée comme moyen d'alléger le fardeau des hôpitaux. Le fait de prioriser les besoins en soins de santé en fonction de la capacité d’une personne de payer plutôt que de ses besoins médicaux ne fera qu'exacerber la crise des soins de santé. Compte tenu du nombre limité de professionnel(le)s de la santé, les patient(e)s qui n'ont pas les moyens de souscrire une assurance privée ou qui n’y sont pas admissibles attendront probablement plus longtemps pour recevoir des soins et seront obligé(e)s de faire concurrence à ceux et celles qui peuvent payer de leur poche.

Selon des données provenant de l'Australie, de l'Allemagne et de la Suisse, le privé augmente les temps d'attente pour la majorité des patient(e)s qui dépendent des services financés par l'État et accroît les coûts totaux du système. En Australie, l’extension de l'assurance privée n’a pas permis de réduire les temps d'attente. Au contraire, dans les régions où l'assurance privée était la plus utilisée, les temps d'attente dans le secteur public ont augmenté.

Une étude portant sur tous les pays de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), a conclu que les soins de santé financés par le secteur privé entraînent des temps d'attente plus longs et soutirent des ressources au système public. Les résultats de la recherche indiquent que les soins de santé financés par le secteur privé et les longs délais d'attente dans le secteur public vont de pair, et que la croissance des paiements privés ne fera rien pour les atténuer.

En 2017, le vérificateur général de la Saskatchewan a constaté qu'un programme d'imagerie par résonance magnétique (IRM) privé avait en fait augmenté les temps d'attente pour les scans au lieu de la réduction promise. 

Le plan du gouvernement Ford visant à privatiser davantage les services hospitaliers

Le 16 janvier 2023, le gouvernement Ford a dévoilé son plan sur la façon dont il compte régler la crise dans le secteur des soins de santé.

Le premier ministre Ford et la ministre de la Santé Sylvia Jones ont annoncé que leur plan pour faire face à l'arriéré inacceptable des procédures chirurgicales et diagnostiques était de les transférer des hôpitaux publics vers des cliniques chirurgicales et diagnostiques privées à but lucratif en commençant par la chirurgie de la cataracte, puis en s'étendant aux IRM et aux tomodensitogrammes et enfin aux arthroplasties de la hanche et du genou. Le premier ministre provincial a déclaré qu'il s'agissait d'un changement permanent qui se poursuivrait même après la résorption de l'arriéré des cas chirurgicaux.

Ni le premier ministre Ford ni la ministre de la Santé Jones n’ont voulu commenter la « vente incitative » de services qui consiste à offrir aux patients de meilleurs produits que ceux couverts par la RAMO.

Le SEPB-Ontario et ses membres demandent au gouvernement Ford de cesser et de renoncer à privatiser davantage les services vitaux fournis par le système hospitalier public. Si ce plan est mis en œuvre, un plus grand nombre de professionnel(le)s de la santé et de paramédics quitteront le système public de soins de santé et iront travailler dans des cliniques privées qui ne seront pas touchées par le Projet de loi 124, qui plafonne les salaires de tous(toutes) les travailleurs et travailleuses du secteur public à un pour cent (1 %) du salaire total pour une période de trois (3) ans. Malgré la récente déclaration du premier ministre Ford selon laquelle le Projet de loi 124 est caduc, ce qui est incorrect et trompeur car plusieurs travailleurs et travailleuses du domaine des soins de santé et du secteur public sont toujours touché(e)s par le Projet de loi 124, qui dans certains cas se prolongera jusqu'en 2024 et 2025.

Les Ontarien(ne)s devraient être réellement préoccupée(e)s par le plan du gouvernement Ford visant à privatiser davantage les services publics de soins de santé, ce qui mènera à un système en Ontario basé sur la capacité de payer plutôt que sur les besoins de la personne, comme le stipule la Loi canadienne sur la santé.

Le SEPB-Ontario invite ses membres et tous(toutes) les Ontarien(ne)s à communiquer personnellement et par courriel avec le bureau du premier ministre Ford et le bureau de leur député(e) provincial(e) pour exprimer leur opposition au plan proposé par le gouvernement Ford visant à privatiser davantage le système hospitalier public.

LE SEPB-ONTARIO EST SOLIDAIRE DES TRAVAILLEURS ET TRAVAILLEUSES DE L’ÉDUCATION ET DE TOUS LES TRAVAILLEURS ET TRAVAILLEUSES DE L’ONTARIO

Le Projet de loi 28 du premier ministre Ford et de son parti conservateur est une loi odieuse qui cherche à imposer une convention collective avec des baisses de salaire, qui prive les travailleurs et travailleuses du droit de manifester, qui supprime leurs voix et qui impose une lourde amende à ceux et celles qui osent défier une loi aussi impitoyable et brutale. Cette législation prévaut de manière préventive sur la Charte des droits et libertés et le Code des droits de la personne, ce qui ne laisse aux travailleurs et travailleuses aucun droit de contester la législation devant la Commission du travail ou devant les tribunaux.

Le Projet de loi 28 est historique et crée un précédent dans tous les mauvais sens du terme. Il cherche à attaquer et à miner les travailleurs et travailleuses ainsi que les principes et idéologies démocratiques mêmes qui rendent une société civile et démocratique. En invoquant la clause dérogatoire, Doug Ford et le Parti conservateur cherchent à bafouer certains de nos droits les plus fondamentaux tout en limitant la capacité de ceux et celles que lui et son gouvernement piétinent de le contester, lui et la législation.

À compter du vendredi 4 novembre, les travailleurs et travailleuses de l'éducation qui sont membres du SCFP-CSCSO seront en position de grève légale. Que le Projet de loi soit adopté ou non, ces courageux travailleurs et travailleuses débrayeront et se battront pour eux-mêmes et pour nos droits de la personne collectifs. Nous devons les épauler et être solidaires.

Vous pouvez soutenir ces travailleurs et travailleuses qui prennent courageusement position de plusieurs façons.

  • Pour trouver le piquet de grève le plus proche de chez vous, veuillez consulter l’outil de recherche de piquets de grève du SCFP à l’adresse https://cupe.on.ca/fr/ne-soyez-pas-des-intimidateurs/. Vous pouvez également envoyer un courriel à Doug Ford en utilisant le formulaire prévu à cet effet sur la page. En ce qui concerne ceux et celles qui vivent près d'un bureau de député(e) néo-démocrate, veuillez envisager de vous rendre au bureau du(de la) député(e) conservateur le plus proche pour faire du piquetage. Le NPD se tient aux côtés des travailleurs et travailleuses de l'éducation et nous le remercions pour sa solidarité.
  • Envoyez un courriel à votre député(e) provincial(e) pour lui signifier que vous êtes opposé(e) à cette législation draconienne et que vous êtes solidaire des travailleurs et travailleuses de l'éducation en utilisant l'outil pratique de la FTO intitulé « Envoyez un courriel à votre député(e) provincial(e) » qui se trouve à l’adresse https://ofl.ca/action/email-hands-off/.
  • Gardez l’œil sur https://cupe.on.ca/fr/ne-soyez-pas-des-intimidateurs/ et les médias sociaux du SCFP pour obtenir les derniers développements directement du SCFP :
  • Nous invitons nos membres travaillant dans le secteur de l'éducation à rester en contact avec leur section locale et ses communications pour obtenir le protocole sur la façon de naviguer dans tout cela.
  • Faites preuve de vigilance et soyez prêt(e) à agir. Dans les prochains jours, il y aura d'autres appels à l’action. Écoutez-les et tenez-vous aux côtés de vos collègues.

Le SEPB-Ontario est solidaire des travailleurs et travailleuses de l'éducation et de tous les travailleurs et travailleuses qui subissent une attaque sans précédent qui cherche à miner nos droits du travail et de la personne. Nous devons être solidaires et riposter. Si l'histoire nous a appris quelque chose, le vieil adage reste vrai, à savoir uni(e)s, les travailleurs et travailleuses ne seront jamais vaincu(e)s.

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